Pour être sereins à deux matches de la fin du championnat les SAV devaient s'imposer et Rennes laisser échapper des points chez le dernier Poitiers. Las, les Vierzonnais ont laissé échappé deux points sur les quatre possibles du jour ... et comme Rennes a été remporter le match de la peur en Poitou, cela ne change rien à l'ordre du classement mais resserre l'écart entre Berrichons et Bretons. Cependant, avant le derby du centre, face à Tours, de samedi prochain, les Savistes ont toujours leur avenir entre leurs mains!
Vierzon
(Stade Robert-Barran). SA Vierzon et Maisons-Laffitte St-Germain
Poissy 78 font match nul 19-19 (Mi-temps: 9-16). Arbitre: M. Bouchet
(Flandres). Temps nuageux, bon terrain. 50 spectateurs environ.
Réserves: SAV-Maisons-Laffitte: 20-13.
Les
points pour Vierzon. 1 essai de Sambin (50e), 1 transformation de
Van Wyk (50e), 4 pénalités de Van Wyk (4e, 7e, 25e, 74e).
Les
points pour Maisons-Lafitte. 2 essais de Jourson (11e) et Baillet
(35e), 3 pénalités de Camps (27e, 40e, 62e).
Cartons blancs. M’Tougui (39e) et Galuola (54e) à Vierzon; Cheminet à Maisons-Laffitte (32e).
Quand on joue vite, à la main puis au pied, une pénalité, pourtant en bonne position, dans le sens du vent, sur le bon pied de son buteur, à moins de cinq minutes de la fin du temps réglementaire et que l'on ne marque pas, rentrer au vestiaire avec les deux points du match nul est un moindre mal.
Les points, quand ils sont à porter de pieds ou de main ne doivent pas être galvaudés. Ils sont, en temps de manque, trop précieux. Les anciens en appelaient à "l'insulte faite aux dieux de l'ovale" et outre qu'elle pouvait se payer cash ce dimanche, espéraient que l'on auraient pas à le regretter dans les semaines à venir.
Adossé au vent les locaux avaient pourtant bien débuté la rencontre, van Wyk (4e, 7e) avait concrétisé deux pénalités et, malgré la fraîcheur ambiante d'une fin d'hiver retrouvé, l'après-midi s'annonçait plutôt plaisant. Et puis voilà que, en bas d'une pénal-touche, le cuir allait sur le fermé pour un essai en coin de Jourson. Pas de transformation mais la menace se précisait même si Van Wyk rassurait l'équipe par une troisième pénalité enquillée (25e).
On ferraillait dur dans les regroupements, les Bleu et blanc parvenaient même à récupérer des ballons sur les rucks initiés par Maisons-Lafitte, partageaient les ballons en touche et se faisaient beaucoup moins chahutés qu'à l'accoutumée dans les mêlées ordonnées. par contre sur les groupé-pénétrants des Banlieusards, ça secouait sérieux ! D'ailleurs, en conclusion de l'un d'eux, l'artilleur des Bleus foncé, Camps, ramenait les siens à un point (9-8, 27e).
Et l'affaire se compliquait un peu plus une fois la demi-heure de jeu passée: une attaque vierzonnaise dans les 22 m du MLSGP se terminait derrière la ligne ... des SAV. Un en-avant volontaire non sifflé quelques errements défensifs plus tard, la transformation ratée, les visiteurs pointaient avec quatre points d'avance qui passaient à sept juste avant la pause: Camps ajoutait une deuxième pénalité avant les citrons.
Le pire était que personne ne savait quel était le bon bout pour sortir de ce guépier. D'autant que, pour les quarante minutes suivantes, le vent était défavorable aux joueurs de Lutringer et Da Cruz. Pourtant, le début de la seconde période voyait Sambin casser deux placages consécutifs, effectuer un retour intérieur avant de pointer au milieu des pagelles. Van Wyk transformait. Vierzon pointait à hauteur de Maisons-Lafitte et il restait une demi-heurte avant le terme de la rencontre... Largement le temps pour camps de passer sa troisième pénalité (62e) tandis que Vierzon perdait sa confiance en touche et ses ballons sur ses lancers, ses piliers pour en venir à des mêlées simulées, additionnait les passes dans les godasses ou dans les airs, et déjouait à qui mieux-mieux. La maîtrise, à défaut de l'envie de vaincre, était aux abonnés absents.
C'était Vierzon qui monopolisait pourtant le cuir mais ne parvenait pas à conclure. Une pénalité de van Wyk ramenait tout le mode à la parité mais quelques instants plus tard, les locaux ne tuaient pas le match alors qu'ils en avaient la possibilité sur cette foutue pénalité jouée vite, trop vite !
le nul était une bonne opération pour les joueurs d'Île de France. Quant aux Vierzonnais, les deux points de plus permettent toujours d'espérer en des jours meilleurs ...
Cartons blancs. M’Tougui (39e) et Galuola (54e) à Vierzon; Cheminet à Maisons-Laffitte (32e).
Quand on joue vite, à la main puis au pied, une pénalité, pourtant en bonne position, dans le sens du vent, sur le bon pied de son buteur, à moins de cinq minutes de la fin du temps réglementaire et que l'on ne marque pas, rentrer au vestiaire avec les deux points du match nul est un moindre mal.
Les points, quand ils sont à porter de pieds ou de main ne doivent pas être galvaudés. Ils sont, en temps de manque, trop précieux. Les anciens en appelaient à "l'insulte faite aux dieux de l'ovale" et outre qu'elle pouvait se payer cash ce dimanche, espéraient que l'on auraient pas à le regretter dans les semaines à venir.
Adossé au vent les locaux avaient pourtant bien débuté la rencontre, van Wyk (4e, 7e) avait concrétisé deux pénalités et, malgré la fraîcheur ambiante d'une fin d'hiver retrouvé, l'après-midi s'annonçait plutôt plaisant. Et puis voilà que, en bas d'une pénal-touche, le cuir allait sur le fermé pour un essai en coin de Jourson. Pas de transformation mais la menace se précisait même si Van Wyk rassurait l'équipe par une troisième pénalité enquillée (25e).
On ferraillait dur dans les regroupements, les Bleu et blanc parvenaient même à récupérer des ballons sur les rucks initiés par Maisons-Lafitte, partageaient les ballons en touche et se faisaient beaucoup moins chahutés qu'à l'accoutumée dans les mêlées ordonnées. par contre sur les groupé-pénétrants des Banlieusards, ça secouait sérieux ! D'ailleurs, en conclusion de l'un d'eux, l'artilleur des Bleus foncé, Camps, ramenait les siens à un point (9-8, 27e).
Et l'affaire se compliquait un peu plus une fois la demi-heure de jeu passée: une attaque vierzonnaise dans les 22 m du MLSGP se terminait derrière la ligne ... des SAV. Un en-avant volontaire non sifflé quelques errements défensifs plus tard, la transformation ratée, les visiteurs pointaient avec quatre points d'avance qui passaient à sept juste avant la pause: Camps ajoutait une deuxième pénalité avant les citrons.
Le pire était que personne ne savait quel était le bon bout pour sortir de ce guépier. D'autant que, pour les quarante minutes suivantes, le vent était défavorable aux joueurs de Lutringer et Da Cruz. Pourtant, le début de la seconde période voyait Sambin casser deux placages consécutifs, effectuer un retour intérieur avant de pointer au milieu des pagelles. Van Wyk transformait. Vierzon pointait à hauteur de Maisons-Lafitte et il restait une demi-heurte avant le terme de la rencontre... Largement le temps pour camps de passer sa troisième pénalité (62e) tandis que Vierzon perdait sa confiance en touche et ses ballons sur ses lancers, ses piliers pour en venir à des mêlées simulées, additionnait les passes dans les godasses ou dans les airs, et déjouait à qui mieux-mieux. La maîtrise, à défaut de l'envie de vaincre, était aux abonnés absents.
C'était Vierzon qui monopolisait pourtant le cuir mais ne parvenait pas à conclure. Une pénalité de van Wyk ramenait tout le mode à la parité mais quelques instants plus tard, les locaux ne tuaient pas le match alors qu'ils en avaient la possibilité sur cette foutue pénalité jouée vite, trop vite !
le nul était une bonne opération pour les joueurs d'Île de France. Quant aux Vierzonnais, les deux points de plus permettent toujours d'espérer en des jours meilleurs ...
En réserve, les SAV, sopus la conduite de Djamel Gourari, se sont imposés 20-13. A la pause le score était de 13 à 13.
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