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lundi 17 mars 2014

Ce n'est pas passé loin

Vierzon est revenu des bords de Loire avec un point dans son escarcelle. Galopin était un peu courroucé de n'avoir pris que celui-ci après tant de débauche d'énergie mais, globalement, ce petit point supplémentaire va probablement valoir son pesant de cacahuètes dans les semaines à venir.


Nantes (Stade Pascal-Laporte). Le Stade Nantais bat les SA Vierzon : 15-12 (Mi-temps : 15-12). Arbitre : M. Mercadet (Poitou Charentes).
Les points pour le Stade Nantais. 2 essais de Gougeon (6e, 37e) ; 1 transformation de Le Bail (6e) ; 1 pénalité de Le Bail (14e).
SA Vierzon. 4 pénalités de Van Wyk (16e, 20e, 31e, 40e).

Le jeu prête à faute et, quand on s'envoie comme l'ont fait les acteurs de cette partie, des fautes il y eut sur la pelouse ensoleillée du stade Pascal-Laporte de Nantes. Et, au regard de ce jeu de fautes, il fallait des points. Finalement c'est Nantes qui s'est imposé, sur le fil, pour une pénalité des derniers instants- et au-delà du temps réglementaire - que tentait Van Wik, passé un  poil à droite.
Pourtant, les deux points du match nul aurait été une sacré aubaine pour des Vierzonnais qui, à défaut de faire un grand match, ont réalisé une grosse performance défensive ... tout en encaissant deux essais !
Si les cinq premières minutes de cette rencontre, capitale pour la qualif pour les uns, importante pour le maintien pour les autres, étaient vierzonnaises, le premier quart d'heure allait être nantais avec une faute d'Abderamen autour d'un regroupement, aux 40 m, transformé en pénaltouche (la 1ere d'une longue série) dans les 22. Derrière le groupé-pénétrant l'attaque classique se développait en toute logique pour une essai tout aussi normal de l'ailier  droit Gougeon, venu à l'intérieur des ses centres. En bonne position Le Bail ajoutait deux points de la transformation. 7-0, puis 10- avec une pénalité de Le Bail quasiment face aux perches dans les 20 m savistes. Avant le quart d'heure, on pouvait craindre le pire pour la suite...

M Mais la suite, c'était Van Wyk qui l'écrivait par une pénalité, pas facile, sur la ligne des 5 m (16e), puis une deuxième des 50 m, alors que coup sur coup Le Bail ratait deux tentatives 19e, 26e). Vierzon était près de recoller sur une nouvelle pénalité, cette fois de Franke des 55 m. la distance était là mais ... Par contre Van Wyk ajoutait encore trois points à la demi-heure sur sa troisième tentative de l'après-midi. A 10-9, rien n'était fait et les locaux avaient beau avoir le monopole du cuir sur les touches et dans les mêlées, ils ne parvenaient pas à prenred le large.
L'essai en coin de Gougeon, non transformé, juste avant la pause avait bien redonné un peu d'air aux Bretons ( le stade est au Nord de la Loire donc ces Nantais là sont Bretons ... ). sauf que Van Wyk ramenait encore les Vierzonnais dans la partie dans les arrêts de jeu de la première période. Quatrième pénalité et juste trois points d'écart à la pause.
La seconde période allait voir des Nantais passer à côté de leur sujet, du moins dans le domaine de la concrétisation de leur supériorité territoriale. Comme lors du match aller, ils s'empêtraient dans une forme de suffisance coupable: la volonté d'écraser les Vierzonnais à la descente des pénaltouches dans les 10 m de Vierzon. Cinq fois, six fois, le scénario se  répétait, Cinq fois, six fois, les Bleus et blanc parvenaient à mettre la main sur le ballon, à renvoyer leurs adversaires dans leur camp par de grands coups de pied. Nantes pêchait dans la finition et faisait preuve d'un manque d'humilité coupable.
Et, au fur et à mesure, Vierzon jouait culotté. De relance en relance, c'était les hommes de Da Cruz et Lutringer qui mettaient le feu sur la pelouse. Ainsi, Nigon était trop court sur une chandelle de Collett tandis que Van Wyk voyait une action de soixante mètres avorter en touche près de la ligne d'embut.
Côté défensif ça se passait bien et on retrouvait d'ailleurs Nigon patron dans son couloir avec qui que ce soit en face. Il venait même stopper net une attaque nantaise apparemment imparable, quelques instants plus tard, côté opposé.
A ce jeu, Nantes perdait le sien et se mettait à la portée d'un coup de pied de Van Wyk. Las, la deuxième mi-temps était moins efficace ... Ce qui peut être normal quand on laisse beaucoup de plumes dans les autres secteurs du jeu.
Le score en restait là mais le coup était passé bien près.


En réserve, alors que Nantes, à domicile, alignait 18 noms sur la feuille de match, dont un joueur à plus de 40 ans, les Vierzonnais se présentaient à 17... Une mi-temps plus tard, la cause était entendue avec un 33-0 à la clef. la deuxième période était plus équilibré puisque le score final était de 18 à 5. 




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