SA Vierzon bat Stade Poitiers Rugby: 24-12 (mi-temps: 19-7). Arbitre
(comité Ile de France) M ZARNE JOHNSON.
Les points pour Vierzon: Deux
essais de Robert (28e), Micalef (53e), quatre pénalités et une
transformation de Ducros (8e, 13e,24e, 28, 40e)
Les points Poitiers: Deux essais de Delbos (7e) et Silles (73e), une transformation de Laidet (7e).
Vierzon passe de la sérénité au stress
Avant de s'imposer logiquement, les Savistes ont alterné le moins bon, le bon ... et le moins bon. Les quatre points font le bonheur d'un groupe qui va devoir aller chercher des points de bonus, même défensif, lors des prochaines rencontres, afin d'assurer le coup du maintien.
Et si l'essai poitevin de la 7e minute, inscrit en coin par Delbos, contre le cours du jeu certes, et dû à un peu trop de laxisme défensif sur une phase statique - une pénalité jouée vite fait bien fait par le 1/2 de mêlée visiteur, Praud - n'avait pas été un mal pour un bien ? C'est une question que l'on peut facilement se poser tant la sérénité dégagé par les Vierzonnais s'est affichée durant les trente minutes qui suivaient.Pour l'essai de Poitiers, entre faute générale de concentration, replacement proche de l'inexistant, et oublie de simple geste technique - comment ne pas avoir glissé plus généreusement vers la touche, B A Ba du petit rugbyman illustré, ou pas d'ailleurs- on hésite encore !
Par contre, quand à la domination territoriale saviste, il n'y avait vraiment pas photo. C'est la finition qui manquait tout bonnement. cela dit, à force de se faire rentrer dedans et de parer au plus pressé, les joueurs en noir et blanc ont joué les Vierzonnais du début de saison: une faute venait tout juste s'ajouter à une précédente. A ce jeu, Ducros jouait bien le coup. L'ailier berrichon tirait trois fois et faisait mouche tout autant. La différence initiale était effacée, les SAV avaient repris les commandes du match tant sur le terrain qu'au tableau d'affichage. Et rien d'illogique à cela (24e, 9-7). Il ne restait plus qu'à parachever le travail avec un essai et il venait juste à point, par Robert interposé peu avant la demi-heure de jeu. La transformation de Ducros, associé à une dernière pénalité face au perches clôturaient un premier exercice assez positif.
C'était clair, net, assez précis malgré toujours du déchet sur le large et quelques pertes de ballons, au contact mais aussi et surtout dans les regroupements. A ne pas vouloir faire de fautes on oublie parfois l'essentiel.
A la pause, la cause était entendue à condition de rester sérieux et c'est ce qu'on su faire les locaux durant la moitié de la deuxième période. Le temps d'inscrire un deuxième essai - Micalef (53e) - d'en rater un ou deux, et de retomber dans de vieux travers: la sérénité affichée jusque là s'effaçait progressivement et laissait place à plus d'approximation, de retard à l'allumage, de balle perdue sur ses lancers, dans des moments cruciaux. On oubliait la recherche du bonus offensif, semble-t-il réalisable, surtout après le deuxième essai de Poitiers. Ca s'effritait un peu devant, un peu derrière. Les changements n'apportaient pas plus de solutions que ça et même on voyait sur la pelouse quelques dissonances.
Finalement, le 24-12 était déjà une bonne chose...
Ne faisons pas la fine bouche ... pour les jours meilleurs on va attendre encore un peu: à force de travail, avec le potentiel actuel, y a pas de raison de faire deux ou trois coups, même face à de grosses cylindrées .
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