Il fallait le seul point défensif pour palier à toute éventualité à l'issue de la dernière journée de championnat. A la pause, il était engrangé ... et la suite donnait tord à tous les oiseaux de mauvaise augure. Les SAV et la Fédérale 2, ça continuera une saison supplémentaire ... au moins !
ORSAY (stade de la peupleraie). Les SA Vierzon battent le CA Orsay, 22-21 (mi-temps : 7-12). Bonus offensif pour les SAV. Spectateurs :180. Arbitre : M. Birebent (Bretagne). Réserves : Orsay bat Vierzon, 50-10.
Les points. CA Orsay. 7 pénalités Payen (10e, 16e, 25e, 34e, 53e, 71e, 73e). SA Vierzon. 3 essais de Franke (30e), Ben Abderrahmen (46e) et Alaphilippe (55e) ; 1 pénalité de Franke (80e) ; 2 transformations de Franke (30e, 46e).
Cartons blancs à Orsay pour Puech (40e), à Vierzon pour Patane (24e).
Cartons jaunes à Orsay pour De Gennes (52e), Puech (78e), à Vierzon pour Ben Abderrahmen (52e), Masi (66e).
Les équipes. CA Orsay. Michelet – Branche (Morosan, 56e), Paubert, Champagne, Raynaud (Guyot, 56e) – Legac (o), Girardeau (m) (cap.), Puech, Weiss, Bahurel (Lefil, 41e) – Laneyrie (Pouplot, 53e), De Gennes,Fargeas (Bergez, 41e), Laurent (Sauvage, 53e), Bendjelloul (Vachieri, 48e).
SA Vierzon. Van Wyk – Franke, Caille (Summerell, 10e), Patane, Hani, Collett (o), Galopin (m) – Astier, Ben Abderrahmen, Robert (Alaphilippe, 48e),Souïd, Poulain – Mtougui (Ronceret, 48e), Masi, Gualuola (Micalef, 48e).
Un seul point était
suffisant au cas où Rennes venait à s'imposer à Soyaux - Angoulême
(17 matches, 17 victoires, 13 bonus, 2500 spectateurs de moyenne, et
journée des partenaires pour clôturer la saison à domicile). Juste
une utopie.
Un seul point pour contrer un potentiel succès de Rennes équivalent à un
titre de champion du monde, au Brésil, pour l'équipe de France de
football. Un seul point pour palier une éventuelle victoire bretonne aussi improbable que
la montée du Bé Croix Vé en Fédérale 3 (au bout de huit ans
d'incapacité, il faudrait peut-être commencer à réfléchir...) Il
fallait donc un point et les bleus et blanc en ont pris … cinq ! Pas de
photo finish. Au général Rennes termine à 9 points, le tremblement
de terre en Charentes n'a pas eu lieu : 64-28 au planchot
angoumoisin . Le tarif syndical pour les équipes de bas et milieu de
tableau à été appliqué.
Ces cinq points, les Vierzonnais se les sont pelés de la meilleure des manières. Certes Orsay n'avait rien à perdre, ni à gagner d'ailleurs. Certes, on pourrait croire que les joueurs de l'Essonne aient un peu lâcher l'affaire. Cependant, quand on tente de prendre les points sur toutes les pénalités c'est manifestement un signe de ne pas donner la victoire à son adversaire. Par sept fois l'ouvreur banlieusard, Thomas Payen, a enquillé. Quatre fois en première période et trois en seconde. A la pause, à 12-7 et déjà un essai marqué et un refusé, les Vioerzonnais avaient joué tous les ballons ... même les pénalités face aux perches à 15m de la ligne.
Si cela ne démontrait pas une envie de faire du jeu ... et ce n'est que dans les arrêts de jeu que Franke tapait vers les perches: une première fois des 40 m, le cuir passait un poil à droite, des 20 m face, à l'ultime seconde pour sa deuxième tentative, il ne pardonnait pas aux Orsayais d'être passé à côté d'un mat-ch de gala et donnait les 3 derniers points du score. Un 21-22 mortel.De fait, ce
bonus offensif, trois essais validés, un essai refusé pour un
en-avant que seul l'arbitre de touche (officiel, venu de Bourgogne)
avait vu, le premier et dernier de la saison, démontre s'il en était
besoin que cette équipe était capable de bien faire.
Il aurait
suffi de pas grand-chose pour que ce championnat galère se
transforme en quête à la qualification. Un essai de plus, à
Rennes, par exemple, et la cause était entendue.Il aurait
aussi suffi de pas grand-chose pour que ce championnat galère se
transforme en chemin de croix. Une pénalité de plus, ratée, à
Poitiers, pour l'ouverture du championnat, par exemple, et la cause
était entendue. Une
saison se résume parfois à peu de chose : un essai ou une
pénalité.Le reste n'est plus dès lors que péripéties et
vagabondages rugbystiques.