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dimanche 19 janvier 2014

Vierzon à cinq minutes du bonheur

Une très courte absence de concentration, juste après la pause a coûté les points de la victoire aux Berrichons. Cependant, le reste de la rencontre a montré que les Vierzonnais possèdent un mental bien trempé.

RC Suresnes bat SA Vierzon (Stade Jean-Moulin) 29-22 (Mi-temps: 9-3). Arbitre M  KETTAMI MOULLA (Comité

Points pour Suresnes. Deux essais de Lauzet (43e) et Bouteloup (45e), cinq pénalités et deux transformations de Mangeard (9e, 20e, 26e, 43e, 45e, 57e, 73e).
Points pour Vierzon. Trois essais de Astier (50e), Souid (66e), Michalef (71e), une pénalité et deux transformations de Ducros (32e, 66e, 71e).

On ne va pas s'en cacher, un point récupéré à Suresnes, c'est déjà ça de pris. D'autant que les Suresnois ont eu la frousse de leur vie sportive dans les dernières minutes d'une rencontre qu'ils croyaient pourtant avoir maîtrisé quelques minutes plus tôt. Ils n'ont pas été malheureux non plus quant aux décisions du refferé du jour, pas au meilleur de lui-même quant à la prise de décision.
 On s'en rendait vite compte après une succession de pénalités en faveur des locaux qui avaient pour don d'agacer quelque peu les Bleu et blanc. D'ailleurs, Mourad Souid écopait d'un carton blanc, dès la 5e minutes de jeu, pour l'ensemble de l'oeuvre de son équipe. L'homme au sifflet avait dégainé un peu rapidement et pas vraiment dans le sens explicatif.
Réduits à 14, les Vierzonnais encaissait trois premiers points sur une pénalité (9e), après que l'artilleur des vert et Noir, Mangeard, ait touché du bois, sur sa première tentative, juste avant. Les hommes de Da Cruz et Lutringer résistaient bien cependant, malgré une certaine aisance dans le jeu de passe suresnois. C'était une deuxième réussite de Mangeard qui permettaient aux joueurs d'Ile de France de prendre un peu le large. Ducros, pour les SAV, voyait ses deux premières tentatives de pénalités, lointaines, tomber devant le milieu des perches alors que Mangeard triplait la mise (26e).
C'était à la demi-heure de jeu que Vierzon réduisait la marque pour un 9-3 somme toute logique à la pause.
 Basculer avec un écart aussi peu important laissait espérer pas mal de chose pour Galopin et les siens. En cinq minutes chrono tout était remis en question avec un essai plein cadre de Lauzet que transformait l'inévitable Mangeard (43e, 16-3) suivi d'une mauvaise relance au pied, d'un contre joué à la main sur les bordures, d'une poussette dans le dos, d'un en-avant et au fil d'un plongeon, dans l'embut, sur le cuir, jugé valable par l'arbitre. Petit conciliabule intérieur dans le crane de l'homme en rose, essai de pénalité ou en-avant, pénalité et carton et, au final, essai  en coin que transformait ... Mangeard.
Une score de 23-3 à la 45e minute de jeu,  la déculottée était annoncée, le bonus défensif vierzonnais oublié et l'offensif de Suresnes bien avancé. 

 Sauf que le Vierzon de ce début d'année est capable de réagir face à l'adversité. les avants secouaient le cocotier des locaux et envoyaient, tout d'abord, Astier derrière la ligne (50e). Ducros ne transformait pas et Mangeard passait une quatrième pénalité, dans la foulée, pour que l'écart reste le plus grand possible.
Et Souid suivait l'exemple de son troisième ligne pour y aller de son essai. Comme Ducros ajoutait les deux points, ça faisait une peu moins vilain, d'autant que le jeu des joueurs des Hauts-de-Seine devenait de plus en plus approximatif quand celui des Vierzonnais devenait plus conquérant.
A 26-22, avec l'essai de Michalef et la deuxième transformation de Ducros, ça sentait le roussi pour Suresnes qui ne devait son salut qu'à une dernière pénalité, que l'on qualifiera de généreuse, pour le pied  de Mangeard.
A 29-22, ça faisait beaucoup mieux pour Suresnes, et pouvait laisser quelque regrets dans les rangs berrichons. Des regrets qu'il vaut mieux oublier très vite et se cioncentrer sur ce point de bonus défensif, le premier, qui ouvre enfin la colone des plus.

En réserve, malgré de bonnes séquences, Vierzon encaisse un très sévère 74-7. On peut aussi enlever deux ou trois essais entachés de fautes diverses mais la différence était là tout de même, surtout au niveau du banc de touche et de la densité physique...



Les cadets assurent

SA Vierzon bat US Pithiviers 28-0 . Quatre essais, quatre transformations



dimanche 12 janvier 2014




SA Vierzon bat Stade Poitiers Rugby: 24-12 (mi-temps: 19-7). Arbitre (comité Ile de France) M ZARNE JOHNSON.
Les points pour Vierzon: Deux essais de Robert (28e), Micalef (53e), quatre pénalités et une transformation de Ducros (8e, 13e,24e, 28, 40e)
Les points Poitiers: Deux essais de Delbos (7e) et Silles (73e), une transformation de Laidet (7e).
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Vierzon passe de la sérénité au stress  

Avant de s'imposer logiquement, les Savistes ont alterné le moins bon, le bon ... et le moins bon. Les quatre points font le bonheur d'un groupe qui va devoir aller chercher des points de bonus, même défensif, lors des prochaines rencontres, afin d'assurer le coup du maintien.

Et si l'essai poitevin de la 7e minute, inscrit en coin par Delbos, contre le cours du jeu certes, et dû à un peu trop de laxisme défensif sur une phase statique - une pénalité jouée vite fait bien fait par le 1/2 de mêlée visiteur, Praud - n'avait pas été un mal pour un bien ? C'est une question que l'on peut facilement se poser tant la sérénité dégagé par les Vierzonnais s'est affichée durant les trente minutes qui suivaient.
Pour l'essai de Poitiers, entre faute générale de concentration, replacement proche de l'inexistant, et oublie de simple geste technique - comment ne pas avoir glissé plus généreusement vers la touche, B A Ba du petit rugbyman illustré, ou pas d'ailleurs- on hésite encore !
Par contre, quand à la domination territoriale saviste, il n'y avait vraiment pas photo. C'est la finition qui manquait tout bonnement. cela dit, à force de se faire rentrer dedans et de parer au plus pressé, les joueurs en noir et blanc ont joué les Vierzonnais du début de saison: une faute venait tout juste s'ajouter à une précédente. A ce jeu, Ducros jouait bien le coup. L'ailier berrichon tirait trois fois et faisait mouche tout autant. La différence initiale était effacée, les SAV avaient repris les commandes du match tant sur le terrain qu'au tableau d'affichage. Et rien d'illogique à cela (24e, 9-7). Il ne restait plus qu'à parachever le travail avec un essai et il venait juste à point, par Robert interposé peu avant la demi-heure de jeu. La transformation de Ducros, associé à une dernière pénalité face au perches clôturaient un premier exercice assez positif. 
C'était clair, net, assez précis malgré toujours du déchet sur le large et quelques pertes de ballons, au contact mais aussi et surtout dans les regroupements. A ne pas vouloir faire de fautes on oublie parfois l'essentiel.

A la pause, la cause était entendue à condition de rester sérieux et c'est ce qu'on su faire les locaux durant la moitié de la deuxième période. Le temps d'inscrire un deuxième essai - Micalef (53e) - d'en rater un ou deux, et de retomber dans de vieux travers: la sérénité affichée jusque là s'effaçait progressivement et laissait place à plus d'approximation, de retard à l'allumage, de balle perdue sur ses lancers, dans des moments cruciaux. On oubliait la recherche du bonus offensif, semble-t-il réalisable, surtout après le deuxième essai de Poitiers. Ca s'effritait un peu devant, un peu derrière. Les changements n'apportaient pas plus de solutions que ça et même on voyait sur la pelouse quelques dissonances.
Finalement, le 24-12 était déjà une bonne chose...
Ne faisons pas la fine bouche ... pour les jours meilleurs on va attendre encore un peu: à force de travail, avec le potentiel actuel, y a pas de raison de faire deux ou trois coups, même face à de grosses cylindrées .